Selon Reporters Sans Frontières, les pays “Ennemis d'Internet” sont l'Arabie Saoudite, le Bélarus, la Birmanie, la Chine, la Corée du Nord, Cuba, l'Egypte, L'Ethiopie, l'Iran, l'Ouzbékistan, la Syrie, la Tunisie, le Turkménistan, le Viêt-nam et le Zimbabwe. A ces pays, le rapport RSF 2009 à consulter absolument ajoute deux démocraties "sous surveillance" : L'Australie et la Corée du sud.
Le cas FRANCAIS
Selon Foreign Policy, de plus en plus de démocraties mettent en place des dispositifs qui s'apparentent à de la censure autour de la toile. La France, avec la loi Hadopi, fait partie des cinq pays cités par Foreign Policy, avec la Corée du Sud, l'Argentine, l'Inde et l'Australie. Selon le site américain, «un des aspects les plus controversés de la loi est qu'elle pénaliserait toute personne dont la connexion a été utilisée pour télécharger illégalement, même si cette personne n'en est pas au courant ou si le réseau a été utilisé sans permission. En pratique, tous les Français auront l'obligation légale de sécuriser leur réseau wifi».
La majorité des sites sont censurés en France car ils affichent des contenus anti-sémites, pro-nazi ou qui prônent la supériorité de la race blanche. Google les fait disparaître de ses versions françaises et allemandes pour des raisons légales. En Allemagne et en France, la diffusion de tels contenus fait l'objet d'une interdiction ou peut ouvrir la voie à des poursuites. Google confirme que, occasionnellement, elle supprime de ses résultats des sites qui peuvent entrer en conflit avec les lois des pays dans lesquelles l'entreprise est présente. Néanmoins, Google ne publie pas de liste des sites qu'elle censure.
Ce site permet de voir la censure française (comparaison google France et USA).