En Chine populaire, le controle de la population et des internautes est très bien mis en place: les organes de contrôle comprennent :
Organigramme des services de répression sur internet
1) Le Bureau Internet et le Centre d’étude de l’opinion publique du Bureau de l’information
du Conseil d’Etat (équivalent du gouvernement) ;
Son travail consiste à contrôler et à approuver les demandes de
"licence de service d’information sur Internet" et à envoyer aux sites des "notifications
concernant l’information", c'est-à-dire l’interdiction de publication d’un article, des
commentaires ou de couvrir une affaire.
2) Le Bureau Internet et le Bureau de l’information et de l’opinion publique du Département
de la publicité (ancien Département de la propagande) ;
Il rédige des rapports pour les réunions du PCC
3) Le ministère de l’Industrie de l’information (MII) ;
4) Le Bureau de surveillance et de sécurité des informations sur Internet du ministère de la
Sécurité publique ; il serait accrédité d'un budget de 19 Milliards.
5) Le Centre d’enregistrement des informations illégales et inconvenantes sur Internet du
ministère de l’Industrie de l’information (MII).
Les deux derniers organes gèrent les questions de la pornographie, de la violence et de la
fraude électronique. Le MII ne participe pas directement au contrôle d’Internet. Les organes
réellement effectifs sont le Bureau de l'information du Conseil d'Etat et le Département de la
publicité
Pour voir le rapport dans son intégralité, www.rsf;com, "Voyage au coeur de la censure" www.aidh.org/jopekin/Images/Voyage_au_coeur_de_la_censure_FR.pdf
Vous pensez que la Chine est la seule à censurer? Détrompez -vous, la France n'est pas en reste www.rue89.com/2008/11/09/education-220-000-euros-par-an-pour-surveiller-lopinion
Pénalités encourues
Les autorités peuvent appliquer différentes pénalités : critiquer le contenu du site, ordonner une amende, ordonner le licenciement des responsables du site, voire contraindre la rubrique ou le site à fermer.
Exemple: Le 9 mai 2007, la chaîne privée Phoenix TV a diffusé un reportage sur la mort de Huang Ju
(vice-Premier ministre et membre du Comité permanent du Bureau politique), mais a prétendu
par la suite qu’il s’agissait de fausses informations. En réalité, les sites d’informations
venaient de recevoir le message suivant : "Interdiction d’utiliser toute autre source que celle
de l’agence Xinhua [agence de presse officielle] quant à la mort de Huang Ju." Malgré cette
instruction, certains sites, tels que Sohu ou Bokee, ont publié des informations émanant
d'autres sources. Ils ont alors respectivement écopé d’amendes de 20 000 RMB (1 900 euros)
et 10 000 RMB (950 euros).