Nom de domaine : .tm  
Population : 4 900 000 
Internautes : 64 800 
Prix moyen d’une  heure de connexion dans un cybercafé : environ 6 euros officiellement  mais 1,5 euro avec le taux de change parallèle.
Salaire  mensuel moyen : donnée non disponible 
Nombre de  fournisseurs d’accès privés : 0 
Nombre de  fournisseurs d’accès publics : 1 
Nombre de  blogueurs emprisonnés : 0 
Un pays isolé et une toile contrôlée
L'arrivée au pouvoir de Gourbangouly Berdymoukhamedov en février 2007 laissait présager des jours meilleurs pour la liberté sur Internet. Deux cybercafés ont ouverts le jour de son accession au pouvoir. Le nouveau président en a promis quinze autres et un accès à Internet dans toutes les écoles du pays. Mais la censure et le contrôle des contenus n'ont pas faibli.
Internet représente une source d’informations  incontournable dans un pays aussi isolé. Les Turkmènes s’informent généralement  grâce à la télévision par satellite. Or, le gouvernement a décidé, en janvier  2008, de supprimer les antennes paraboliques et de fermer les entreprises qui  les vendent.
Le réseau est accessible à moins de 1% de la  population et il n’existe que quelques cybercafés dans tout le pays. Le seul  fournisseur d’accès, Turkmen Telekom, est contrôlé par l’Etat, qui mène une  politique de filtrage très sévère. 
Pourtant, le gouvernement a laissé croire à une  certaine libéralisation le 10 octobre 2007, alors que Javier Solana, haut  représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité  commune, accompagné de Pierre Morel, représentant spécial pour l’Asie centrale,  visitait le Turkménistan. Il était même possible de déposer des commentaires sur  le site officiel www.turkmenistan.gov.tm durant leur séjour.
Aucun compte de messagerie n’a été créé depuis 2002 dans le pays. Internet est un moyen de communication réservé à certains privilégiés. Les Turkmènes travaillant dans des entreprises étrangères accèdent au réseau sans difficulté. Même chose pour les touristes dans les hôtels. Les journalistes officiels, les diplomates et quelques autres hauts fonctionnaires peuvent se connecter par satellite.